Ce dimanche, chez Les Joyeux Pataugas, on assiste à une vraie envolée de moineaux… Pendant qu’une huitaine joue aux berruyers dans les marais, douze autres vont s’ébrouer en Vallée de l’Orge, sur pas moins de 14,5 km…, le temps d’un flirt poussé avec trois rivières, mais sans la moindre cabane au Canada. Voilà donc nos « trifluviennes et trifluviens » du jour, avec une heure de moins dans la musette, sur le parking-relais de la gare d’Epinay sur Orge. Notons, pour cette virée, le « retour », de Géraldine, une Joyeuse Pataugas de la saison dernière, qui comme Dupont et Dupont, est accompagnée d’une homonyme. Comme quoi, on ne coupe jamais vraiment les ponts avec la saga des Joyeux Pataugas.
Vu le temps rayonnant qu’il règne ces jours-ci sur le territoire, vous vous doutez bien… que c’est tout guilleret, que nos Joyeux Pataugas, déambulent cette rue pasteur pour gagner la promenade de notre premier béguin …l’Orge !!! Attention, pas l’herbacée de la famille des Poaceae, mais celle de la rive gauche de la Seine, dont les courbes harmonieuses s’épanchent des Yvelines en Essonne. Nous aurons d’ailleurs tous plaisir à entonner avec l’Orge, un divin jeu amoureux, tel un saute-mouton, la franchissant ici et là, sans aucune retenue, du GRP Ceinture Verte de l’IDF, au Moulin de Breuil, en passant par le Parc du Séminaire. Imaginez la cadence !!!
Mais le goût de la conquête bien connu chez Les Joyeux Pataugas, les pousse à aller conter fleurette… un peu plus au nord, et c’est via le chemin de la Grange du Breuil, dans le Bois des Templiers… qu’un nouvel émoi nait… le Rouillon. Né à Villejust, et d’une longueur de 9,5km, malgré son régime pluvial, le Rouillon se présente comme un vrai Don Juan. Il faut avouer, qu’il a le prestige de passer sous le plus vieux pont de l’ile de France… Le Pont des Templiers ou Le pont de Balizy. Une légende, non urbaine, prétend qu’un trésor s’y trouve caché. Je ne sais si Marie était au courant, mais on la verra fouiner sous une des trois arches romanes. Apparemment… en vain !!! Notre flirt avec le Rouillon se montre tout aussi enivrant, que celui avec l’Orge… il est fait de frôlements du Clos de la Commanderie au quartier Mauregard.
Le Rouillon, adepte du libertinage ??? Possible !!! Car c’est lui, qui juste après la gare de Gravigny-Balizy, en approche du chemin du Pont Rubeau, s’accouple sans retenue à l’Yvette… L’ébat est si captivant, que nos Joyeux Pataugas, voit en l’Yvette, leur nouvelle amourette au point de la courtiser sur les derniers kilomètres.
Malgré ce soleil, cette chaleur printanière et cette cour effrénée à ces trois cours d’eau, Le Joyeux Pataugas, se montre encore très fringant au point de retour. Il est vrai que la troisième mi-temps pointe son nez, à laquelle d’ailleurs, François-Noël, l’éclopé de la dernière expédition amoureuse est venu se joindre. Et cela dans “un bleu tout en dégradé” comme le remarque notre artiste peintre, Jany. Et puis, comment cesser notre marivaudage du jour, lorsque se dressent devant vous les charmes d’un Rivesaltes tuilé, d’un Rully blanc et d’un Médoc Rouge ???
A dimanche …
Franck
Et pendant ce temps, moi je flirtais avec un virus, appelé COVID 19. En avez-vous entendu parler de ce virus ? Il essaie de flirter avec tout le monde, on résiste, on craque, on le vire…
Toujours amoureux ,ce Franck
de qui!, de quoi!,
normal c’est le printemps.
Superbes photos ainsi qu un beau résumé.
Bravo à vous..
Effectivement Franck, ce que je recherchais à la base de l’arche principale, c’était une croix potencée… elle fait quand même 17cm de long sur 16,5 de haut…
II y a toujours internet pour rafraichir la mémoire.
A part ce détail historique, les photos sont très belles et le compte rendu ne manque pas de saveur.
Franck, tu es un vrai poète, quel plaisir de lire tes comptes-rendus .cette balade dans mon quartier était très agreable.
Le pousse café était de trop, coup de fatigue et gros dodo.
A dimanche…