Ce dimanche, sous l’arbre de Mai de Samoreau, neuf “Joyeux Pataugas” où en devenir, sont présents pour se rassasier avec les 12 km inscrits sur l’ardoise.
L’amuse-bouche est un chemin du halage, le long de la Seine que nous quittons pour rejoindre les hauteurs de la ville. Petit clin d’œil offert par le pignon d’une maison, avec cette mosaïque représentant un vieux poste téléphonique. Mais pourquoi cette décoration ? La chasse aux renseignements est ouverte !!! Joyeux Pataugas ou simples visiteurs de notre site, divulguez nous vos investigations dans la rubrique commentaire au bas de cette lecture. L’ignorance n’est guère digestive.
L’entrée est là, un brin pentu, âpre au souffle… mais point grasse malgré les pluies de la veille. Tous s’arc-boutent et poussent… pour apprécier la saveur du Rocher de Samoreau .
Le trou normand s’impose. Une magnifique grotte, témoin d’une carrière d’antan, nous est servie.
Et c’est en zigzaguant en forêt Domaniale de Champagne, que nous poursuivons.
Le plat du jour est festoyé sur une petite aire de repos. Comme toujours, le fumet de la banane est prédominant.
Arrive le dessert « Les pressoirs du Roy », un domaine situé entre Samoreau et Champagne sur Seine. Ses jardins s’allongent sur 1600 m. La demeure est enserrée dans un amphithéâtre de terrasses et surmontée d’un parc de 60 ha planté d’arbres séculaires se confondant à la Forêt de Champagne. Cette illustre propriété connut, à travers quatre siècles, les destins les plus divers. Tour à tour gentilhommière royale de deux souverains, exploitation viticole, briqueterie, résidence bourgeoise, hôpital et maintenant Maison d’enfants.
Détails et ingrédients sur la recette :
- En 1530, lors d’une chasse à courre, François 1er découvre le site. Il fait construire le château et étendre le vignoble.
- De 1592 à 1597, Henri IV séjourne aux pressoirs et y installe, sa maitresse, Gabrielle d’Estrée.
- Sous Louis XIII, en 1613, Nicolas Jacquinot restaure le bâtiment.
- En 1690, la famille Baillon de Pixérécourt devient propriétaire.
- De 1739 à 1750, Philippe Le Reboullet fait connaître aux Pressoirs une nouvelle phase industrielle avec la construction d’une briqueterie comportant douze fours à chaux.
- Puis, de 1750 à 1890, se succèdent Gaspard Boniface de Castellane, la Princesse de Béringhem, la Princesse de Bergues, Lasteyrie du Saillant, Siret, Nully d’Héricourt, Brunet, le Comte de Traversy, Sieyès, Othon de Clermont.
- 1894 : la construction de la ligne ferrée coupe le parc. Le vignoble est abandonné.
- 1914 : Les Pressoirs deviennent hôpital militaire de convalescence.
- 1920 : le nouveau propriétaire, Fabre-Luce en donne jouissance à l’œuvre départementale des Pupilles de la Nation pour installer un centre d’apprentissage horticole. A sa mort, il lègue les Pressoirs à la Fondation Cognacq-Jay.1932. La Fondation y ouvre une Ecole d’Horticulture.12 des 72 ha du domaine sont transformés à cet effet et l’intérieur devient un internat pour 80 élèves.
- 1953 : mort de Gabriel Cognacq et fermeture de l’Ecole.
- 1954 : Ouverture de l’Orphelinat de la «Fondation Michel Cognacq» dirigé par la communauté des sœurs Salésiennes jusqu’en 1979.
- 1975 à aujourd’hui : Maison d’enfants à caractère social par le département de Seine et Marne.
La Digestion se fait sur les Bords de Seine et le Parc Saint Aubin.
Quant à l’addition : Merci aux présents !!!
Franck. P
Et prochainement…
Hello Franck,
En tant que documentaliste, archiviste, etc etc …. j’ai obtenu une réponse un peu tardive à ta chasse aux renseignements lancée suite à notre rando de Samoreau ????
La maison située au 26 rue grande à Samoreau avec une façade ornée d’une céramique signée Henri Gandais représentant un télégraphiste était …..l’ancien relais téléphonique de la ville si j’en crois la réponse de M. Pottier 1er adjoint au maire de Samoreau reçue aujourd’hui ….
Bises et bonne journée
Jacqueline